Le printemps me prend dans ses bras
Et m’entoure avec les fleurs de cerisier,
L’encre coule dans mes veines
Avec la couleur des nuages collectionés
Du crepi vert sur le ciel.
J’entends le jardin bouillant,
Les fenêtres transpirent dans la pluie,
L’air est embaumé en or et en argent.
La terre sirote de sa coupe,
Je fraye un chemin dans tes yeux,
Qui rendent vert à côte de fenêtre,
Ils sont comme les petales d’une glace.
Je saupoudre des caresses dispersées
Sur les épaules des roches de granite,
Je te claqemure dans un baiser immaculé,
Dans la fraicheur matinale agreable.
Tatiana Scurtu-Munteanu